En fait, tout dépend de vos objectifs. Le REER (régime enregistré d’épargne retraite) est alléchant considérant le retour d’impôt qu’il procure. En contrepartie, il faudra payer l’impôt au retrait de ce dernier. Seulement le RAP (régime d’accès à la propriété) et le REEP (régime d’encouragement à l’éducation permanente) permettent un décaissement REER sans aucun impact fiscal. Le RAP et le REEP ont évidemment des critères d’admissibilité et des modalités bien spécifiques. Les cotisations REER se limitent aux droits de cotisation REER que vous gagnez depuis que vous avez commencé à travailler. Si vous ne les utilisez pas, ces derniers s’accumulent. De l’autre coté de la médaille, chaque dollar cotisé au REER vient abaisser les droits de cotisations restants. Il est donc fortement recommandé de consulter votre conseiller afin de déterminer s’il est avantageux ou pas de prendre des REER.
Quant à lui, le CELI (compte épargne libre d’impôt) a comme principal avantage d’être plus flexible que le REER. En fait, il s’agit d’un compte épargne auquel est associé l’avantage fiscal que vos rendements réalisés dans votre CELI seront non-imposables. Il est donc tout aussi accessible que le traditionnel compte épargne que votre banque vous propose lorsque vous avez des liquidités excédentaires. Le CELI peut être utilisé comme coussin de sécurité et/ou comme véhicule d’investissement. Sachant que vos rendements se capitalisent à l’abri de l’impôt, il peut s’avérer être très payant de favoriser de meilleurs produits financiers pour la constitution interne du CELI. Vous accumulez des droits de cotisations CELI depuis votre majorité ou depuis 2009 si vous étiez déjà majeur à ce moment là. Chaque dollar cotisé au CELI vient déduire les droits de cotisations restants. D’autres modalités s’appliquent.